Lors de cette manifestation d’ampleur internationale, professionnels et amateurs de littérature sont invités à découvrir un programme pluriel : Des intervenants venus des horizons les plus divers – Gil Ben Aych, Nathalie Castagné, Agnès Desarthe, Sylvie Germain, Bernard Hoepffner, Gaëlle Obiégly… – évoqueront des personnages que nous connaissons tous, comme Pinocchio ou Huckleberry Finn, et nous en feront découvrir d’autres qui naissent sous la plume d’auteurs contemporains. Parmi les nombreuses tables rondes, l’une portera sur un projet éditorial d’envergure, la traduction du Petit Nicolas dans les soixante-quinze langues de France, projet qui, outre l’intérêt qu’il présente d’un point de vue linguistique, s’inscrit également dans un débat de société des plus actuels : quelle place accordons-nous à l’occitan, au yiddish, à l’arabe dialectal et aux soixante-douze autres langues qui se parlent dans la France du XXIe siècle ?
Par ailleurs, dix ateliers ouverts à la fois aux professionnels de la traduction et au grand public (notamment avec les ateliers d’initiation “ Traducteur d’un jour ”), aborderont la thématique de façon plus concrète en s’appuyant sur dix romans de l’actualité littéraire, traduits de dix langues. Cette année, dans un esprit toujours plus volontaire d’ouverture au public, “ Les Croissants littéraires ” se doublent des “ Croissants buissonniers ”, deux rendez-vous de lecture publique qui donnent l’occasion aux participants de partager un livre qu’ils ont aimé (en lien avec l’enfance), au travers d’extraits lus en version originale et en version traduite.
Enfin, deux autres temps forts marqueront ces 32es Assises de la traduction littéraire : avant la soirée d’ouverture, une lecture scénique de Y, de Marjorie Celona, traduit par Mona de Pracontal, sera donnée par la comédienne Valérie Besançon, et en clôture, Heinz Wismann, l’auteur de Penser entre les langues, viendra témoigner de ces trois journées consacrées aux « voix de l’enfance ».