Le Louvre invite J.-M.G. Le Clézio

3 novembre 2011 / 6 février 2012
Musée du Louvre

« À la fin de l’année 2011, le musée du Louvre bruisse des mots et des sons du monde dont J.-M. G. Le Clézio a souhaité la présence. Présence parfois précaire parce que venue de groupes humains peu habitués à être sur le devant de la scène, mais présence d’autant plus pertinente qu’elle rappelle le discours que J.-M. G. Le Clézio a prononcé pour le Prix Nobel, et sa longue liste  de poètes, d’artistes, de musiciens et d’écrivains qui n’ont pas eu la reconnaissance des grands canaux de diffusion du savoir.
…Travailler avec J.-M. G. Le Clézio comme nous l’avons fait pendant presque deux ans, c’est questionner la pertinence de nos collections, de nos choix, de la glorification du lieu, pour nous implicite, et proposer ce questionnement au public. Ce travail, cette rencontre ont été d’autant plus importants qu’ils se sont faits avec un nomade, qui nous a appris à accepter qu’il soit sans cesse ailleurs, quelque part sur la planète, en Corée, au Michoacán, à Albuquerque dans le sud des États-Unis, en Chine, en Australie, parfois plus près, en Bretagne, ou à Nice, souvent à l’île Maurice. Quand il passait au musée, on l’imaginait plutôt assis sur ses talons à la frange poussiéreuse d’un chemin bordé de calycanthes… » Extrait du catalogue Gallimard. Texte de Jean-Marc Terrasse

Visitez le site Internet du Louvre

Partager l'article
Top