1 – On a constaté de nombreuses formes de censures invisibles notamment la pression soit disant « marketing » et « commerciale » des marchés via les éditeurs qui limite et restreint beaucoup « le soit disant publiable » et augmente sans fin le « non publiable »
N’est-ce pas une terrible forme d’atteinte à la liberté d’expression ? Si la liberté créatrice est ainsi reniée, moquée, dévaluée, il n’y aura sans doute bientôt plus de liberté artistique réelle pour les écrivains ? Quel est votre diagnostic ? Quelles sont vos expériences heureuses et
malheureuses ? Pensez-vous être en mesure de résister ? et comment ? Quels seraient les moyens de résister ? de lutter ? non seulement
Individuellement mais aussi collectivement ? Les blogs, les sites littéraires, les correspondances auteurs/lecteurs, les rencontres réelles et virtuelles, etc.. ? d’autres moyens ? lesquels ?
2 – On sait que ce sont les artistes et très souvent les poètes qui à chaque époque ont jeté les bases d’un nouvel espoir pour la liberté créatrice totale qui serait une forme de libération des peuples et des sociétés : ce fut le cas avec les romantiques révolutionnaires,
ce fut de nouveau le cas avec les surréalistes et les fondateurs du Grand Jeu, également avec les artistes situationnaires.
La création originale n’est-elle pas toujours une transgression ?
N’est-de-pas aujourd’hui à nous écrivains et poètes du P.E.N. Club qui défendons avant tout la liberté d’expression dans le monde de nous lever pour proclamer cette nécessaires aspiration à la liberté créatrice totale sans tabou ni auto censure d’aucune sorte ? Pouvons-nous le montrer à travers nos œuvres ? à travers nos engagements ?