Avec les lois révolutionnaires et l’abolition des privilèges, l’auteur, retrouvant la pleine propriété de ses œuvres, peut envisager de vivre de son travail indépendamment des pensions royales ou d’une fortune personnelle. Il a gagné sa liberté d’écrire : sans le droit d’auteur, Zola aurait-il pu quitter son emploi, conquérir un public et une autorité pour s’engager dans l’affaire Dreyfus ? Le livre et la pensée y ont gagné en richesse et en diversité. Mais les auteurs de livres peuvent-ils encore vivre aujourd’hui de leur activité ? Comment s’analyse de nos jours la rémunération de l’auteur ? Que vient changer le numérique ? Quels sont les modèles alternatifs de rémunération? Comment développer d’autres formes de revenus pour financer la création ?