Saison littéraire de Lecture en tête
En 2021 l’association Lecture en Tête poursuit sa quête d’accessibilité, et de diversité des publics. Le format numérique du Festival du Premier roman et des Littératures contemporaines n’a pas mis un frein à l’accompagnement à la lecture des publics encadrés par des structures sociales.
Les ateliers lecture à destination des publics empêchés ou éloignés du livre se sont maintenus dans presque tous les cas jusqu’à la rencontre avec les primo-romanciers.
Ces ateliers lecture consistent en la lecture collective à voix haute d’un premier roman pendant 10 séances d’une heure trente accompagnée par deux bénévoles de Lecture en Tête, suivie de la rencontre privilégiée avec l’auteur du roman lu lors du Festival du Premier roman et des Littératures contemporaines.
L’accueil au Théâtre de Laval de la 29ème édition du Festival a offert l’opportunité de ces rencontres en petit comité entre primo-romancier et lecteurs de structures sociales.
Sept structures (Mission de lutte contre le décrochage scolaire, Ecole de la deuxième chance, Foyer de vie Oasis, Etablissement et services d’accompagnement par le travail Robida, ATD Quart Monde, Foyer de vie Thérèse Vohl, entreprise d’ateliers protégés Sicomen) ont bénéficié d’un atelier lecture, quelque peu haché pour cause de confinement, et de la rencontre physique avec l’auteur lors du Festival 2021( les rencontres en petit nombre pour les publics encadrés étaient permises).
Six premiers romans (Même pas en rêve de Vivien Bessières (Rouergue), La golf blanche de Charles Sitzensthul (Gallimard), Le premier qui tombera de Salomé Berlemont-Gilles (Grasset), Des kilomètres à la ronde de Vinca Van Eecke (Seuil), Ce qu’il faut de nuit de Laurent Petitmangin (La Manufacture de livres) et Ceux que je suis d’Olivier Dorchamps (Finitude) sur les 16 proposés ont été choisis par les lecteurs de la structure d’accueil eux-mêmes. Reste à nous et à nos bénévoles d’adapter la médiation pour une bonne compréhension et appréhension de l’œuvre. Ces sept auteurs/trices (et d’autres) ont pu rencontrer leurs lecteurs et ont été rémunérés pour cela.
Ce format de lecture à voix haute offre l’opportunité de découvrir ensemble des œuvres peu connues, d’être accessible à des personnes peu ou pas autonomes et de démocratiser l’accès aux livres.