Initié en 2015 par ATLAS – Association pour la promotion de la traduction littéraire, le Printemps de la traduction réunit chaque année traducteurs et amoureux de littérature à Paris lors de tables rondes, d’ateliers de traduction et de lectures. Le 7e Printemps de la traduction aura lieu le 21 mai à la Maison de la Poésie et à l’Institut suédois et aura pour thème la traduction collective.
Initié en 2015 par ATLAS – Association pour la promotion de la traduction littéraire, le Printemps de la traduction réunit chaque année traducteurs professionnels et amoureux de littérature étrangère à Paris lors de tables rondes, d’ateliers de traduction, de lectures et bien d’autres réjouissances traductives.
La septième édition du Printemps de la traduction aura lieu le 21 mai 2022 à la Maison de la Poésie et à l’Institut suédois et aura pour thème la traduction collective.
Après un café à la Maison de la Poésie, la journée débutera à 10h30 par une table ronde : “La traduction chorale”, animée par Santiago Artozqui, traducteur de l’anglais et de l’espagnol et directeur de la publication de la revue En attendant Nadeau. Trois duos de traductrices et traducteurs (Anne Portugal & Pierre Alferi, Anna Proto Pisani & Judith Obert et Pierre Bondil & Johanne Le Ray) témoigneront de leurs expériences et des différentes façons d’aborder la traduction collective.
Les jardins de l’Institut suédois accueilleront ensuite le public et les intervenant.es du Printemps pour un buffet festif à 12h30.
L’après-midi, dès 14h30, place à la pratique avec quatre ateliers de traduction collective simultanés, accessibles aux traducteur.ices comme aux non-traducteur.ices, sans besoin de maîtriser la langue-source :
– à la Maison de la Poésie, les participants pourront choisir de s’essayer à la traduction de l’arabe, du géorgien ou de l’anglais/créole jamaïcain.
– à l’Institut suédois, l’atelier de suédois se concentrera sur la traduction de la musicalité chez Sara Stridsberg, en avant-goût des 39èmes Assises de la traduction, qui se tiendront à Arles du 11 au 13 novembre et seront consacrées à la traduction de la musique.
Pour clôturer la journée, c’est une création originale et inédite que découvrira le public, à 17h à la Maison de la Poésie. “Alors, c’était comment ?” est une lecture en corps et en musique élaborée par Manuel Ulloa-Colonia, avec Cécilia Steiner et Moïra Montier-Dauriac à partir des textes travaillés en ateliers de l’après midi : A Tall History of Sugar de Curdella Forbes (Akashic Books, 2019) ; Kitab el-Nawm (“Le Livre du Sommeil”) de Haytham el-Wardany (Al-Karma, 2017) ; Ténèbres Sacrées de Levan Berdzenishvili (Sulakauri, 2010) et La Faculté des rêves de Sara Stridsberg (Albert Bonniers Förlag, 2006).